Brèves - Dorothée sanctionnée par le CSA - 28 articles - 1991
Pan sur le nez de Dorothée ! (La montagne – 22 mai 1991)
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), réuni vendredi en séance plénière, a condamné TF1 à diffuser, le 28 mai, avant le journal de 20 heures, un communiqué de cette instance pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence et de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée ». C'est la première fois que le CSA, qui avait lancé plusieurs avertissements à TF1 pour des dérapages constatés dans des programmes pour enfants, a recours à ce type de sanction, prévu par l'article 42-4 de la loi de 1986 sur la communication. Conformément aux termes de la loi, le CSA a fixé les termes et les conditions dans lesquels sera diffusé le communiqué. Le texte, qui devra être clairement lu et affiché de façon lisible » et ne devra être accompagné « d'aucun commentaire de la chaîne », est le suivant: Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 1991, dans le cadre du "Club Dorothée", TF1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au
cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le CSA demande à TF1 de prendre les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas ».
Si la chaîne refusait de s'exécuter, la loi prévoit que le CSA pourrait avoir recours à des sanctions pécuniaires, telles qu'il en a déjà usé à l'encontre de plusieurs chaînes pour des dérives concernant le parrainage ou des excès en matière d'écrans publicitaires.
Le CSA, par cette action, entend rappeler que la loi lui fixe pour mission de veiller à la protection de l'enfance dans les émissions de tous les services de communication audiovisuelle.
Les scènes du « Club Dorothée» qui ont donné lieu à la sanction du CSA proviennent du dessin animé « Dragon Ball, où des combats d'arts martiaux se terminaient par une scène d'agonie, et de la série américaine « Superboy», où le héros, un compositeur fou, torturait des jeunes femmes afin d'enregistrer leurs cris. Le combat se terminait par une scène d'agonie. Un compositeur fou torturait des jeunes femmes afin d'enregistrer leurs cris...
Dessins animés trop violent : le CSA condamne TF1 et Dorothée (La nouvelle républicaine – 18 mai 1991)
Certains dessins animés diffusés dans le « Club Dorothée » ont été jugés un peu trop violents par le C.S.A. Il vient de sanctionner TF 1. La chaîne sera obligée de diffuser le 28 mai, avant le journal de 20 h, un communiqué du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
C'est la première fois que le C.S.A.- qui avait lancé plusieurs avertissements à TF 1 pour des dérapages constatés dans des programmes pour enfants - a recours à ce type de sanction, prévu par l'article 42-4 de la loi de 1986 sur la Communication. Conformément aux termes de la loi, le C.S.A. a fixé les termes et les conditions dans lesquels sera diffusé le communiqué. Le texte, qui devra être « clairement lu et affiché de façon lisible » et ne devra être accompagné « d'aucun commentaire de la chaîne », est le suivant : « Le 5 décembre 1990 et le 3 janvier 1991, dans le cadre du « Club Dorothée », TF 1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le C.S.A. demande à TF 1 de prendre les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas. »
Si la chaîne refuse de s'exécuter, le C.S.A. pourra avoir recours à des sanctions pécuniaires. On précise de bonne source au C.S.A. que TF 1, qui a de grosses responsabilités vis-à-vis de son public avec 13,50 % de ses programmes consacrés à la jeunesse en 1990, avait reçu plusieurs rappels à l'ordre.
Les scènes du « Club Dorothée » qui ont donné lieu à la sanction du C.S.A. proviennent du dessin animé « Dragon Ball » où des combats d'arts martiaux se terminaient par une scène d'agonie, et de la série américaine « Superboy » où le héros, un compositeur fou, torturait des jeunes femmes afin d'enregistrer leurs cris.
Le Club Dorothée sanctionné pour violences. (Eclair Pyrénées – 20 mai 1991)
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a condamné TF1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20 h, un communiqué de cette instance pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence et de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée ». C'est la première fois que le CSA, qui avait lancé plusieurs avertissements à TF1 pour des dérapages constatés dans des programmes pour enfants, a recours à ce type de sanction, prévu par l'article 42-4 de la loi de 86 sur la Communication.
Conformément aux termes de la loi, le CSA a fixé les termes et les conditions dans lesquels sera diffusé le communiqué. Le texte, qui devra être clairement lu et affiché de façon lisible» et ne devra être accompagné « d'aucun commentaire de la chaîne », est le suivant: Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 1991, dans le cadre du Club Dorothée, TF1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le CSA demande à TF1 de prendre les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas. »
On précise de bonne source au CSA que TF1, qui a de grosses responsabilités vis-à-vis de son public avec 13,5 % de ses programmes consacrés à la jeunesse en 1990, avait reçu plusieurs rappels à l'ordre.
Les scènes du Club Dorothée qui ont donné lieu à la sanction du CSA proviennent du dessin animé « Dragon Ball» où des combats d'arts martiaux se terminaient par une scène d'agonie, et de la série américaine « Superboy » où le héros, un compositeur fou, torturait des jeunes femmes afin d'enregistrer leurs cris.
TF 1 condamné (Le dauphine libéré – 18 mai 1991)
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), réuni hier en séance plénière, a condamné TF 1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20 h, un communiqué de cette institution, pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme» dans le cadre du « Club Dorothée ».
TF1 et le Club Dorothée sanctionnés (Midi libre – 18 mai 1991)
le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel condamné TF1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20 h, un communiqué de cette instance pour avoir présenté des émissions comportant des scènes de violence et de sadisme» dans le cadre du «Club Dorothée».
C'est la première fois que le C.S.A. a recours à ce type de sanction.
Si la chaîne refusait de s'exécuter, la loi prévoit que le C.S.A. pourrait avoir recours à des sanctions pécuniaires.
Les scènes du «Club Dorothée qui ont donné lieu à la sanction du C.S.A. proviennent du dessin )animé « Dragon Ball» et de la série américaine « Superboy ».
Violence à la télévision : la chaîne TF1 sanctionnée (L’écho républicain – 18 mai 1991)
LE Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), réuni hier en séance plénière, a condamné TF1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20 H, un communiqué de cette instance pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence et de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée ».
C'est la première fois que le CSA, qui avait lancé plusieurs avertissements à TF1 pour des dérapages constatés dans des programmes pour enfants, a recours à ce type de sanction, prévu par l'article 42-4 de la loi de 86 sur la Communication. Conformément aux termes de la loi, le CSA a fixé les termes et les conditions dans lesquels sera diffusé le communiqué. Le texte, qui devra être « clairement lu et affiché de façon lisible » et ne devra être accompagné d'aucun commentaire de la chaîne », est le suivant : « Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 1991, dans le cadre du « Club Dorothée », TF1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le CSA demande à TF1 de prendre les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas ».
Si la chaîne refusait de s'exécuter, la loi prévoit que le CSA pourrait avoir recours à des sanctions pécuniaires, telles qu'il en a déjà usé à l'encontre de plusieurs chaînes pour des dérives concernant le parrainage ou des excès en matière d'écrans publicitaires.
Les scènes du « Club Dorothée » qui ont donné lieu à la sanction du CSA proviennent du dessin animé « Dragon Ball » où des combats d'arts martiaux se terminaient par une scène d'agonie, et de la série américaine « Superboy » où le héros, un compositeur fou, torturait des jeunes femmes afin d'enregistrer leurs cris.
La sanction du CSA, notifiée vendredi à TF1, doit être publiée au Journal Officiel.
TF 1. (L’Ardennais – 18 mai 1991)
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), réuni hier en séance plénière, a condamné TF1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20 h, un communiqué de cette instance pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence et de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée ». C'est la première fois que le CSA, qui avait lancé plusieurs avertissements à TF1 pour des dérapages constatés dans des programmes pour enfants, a recours à ce type de sanction, prévu par l'article 42-4 de la loi de 86 sur la Communication.
Dorothée saisie par la violence ! (Le Provençal – 18 mai 1991)
Le CSA sanctionne TF1: certaines émissions pour enfants du "Club Dorothée" comportent des scènes de violence et de sadisme...
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), réuni hier en séance plénière, a condamné TF1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20H00, un communiqué de cette instance pour avoir présenté des "émissions comportant des scènes de violence et de sadisme" dans le cadre du "Club Dorothée". C'est la première fois que le CSA, qui avait lancé plusieurs avertissements à TF1 pour des dérapages constatés dans des programmes pour enfants, a recours à ce type de sanction, prévu par l'article 42-4 de la loi de 86 sur la Communication.
Conformément aux termes de la loi, le CSA a fixé les termes et les conditions dans lesquels sera diffusé le communiqué. Le texte, qui devra être "clairement lu et affiché de façon lisible" et ne devra être accompagné "d'aucun commentaire de la chaîne", est le suivant : "Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 1991, dans le cadre du "Club Dorothée", TF1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le CSA demande à TF1 de prendre les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas".
Si la chaîne refusait de s'exécuter, la loi prévoit que le CSA pourrait avoir recours à des sanctions pécuniaires, telles qu'il en a déjà usé à l'encontre de plusieurs chaînes pour des dérives concernant le parrainage ou des excès en matière d'écrans publicitaires.
Le CSA, par cette action, entend rappeler que la loi lui fixe pour mission de veiller à la protection de l'enfance dans les émissions de tous les services de communication audiovisuelle.
On précise de bonne source au CSA que TF1, qui a de grosses responsabilités vis-à-vis de son public avec 13,5% de ses programmes consacrés à la jeunesse en 1990, avait reçu plusieurs rappels à l'ordre.
Les scènes du "Club Dorothée" qui ont donné lieu à la sanction du CSA pro- viennent du dessin animé "Dragon Ball" où des combats d'arts martiaux se terminaient par une scène d'agonie, et de la série américaine "Superboy" où le héros, un compositeur fou, torturait des jeunes femmes afin d'enregistrer leurs cris.
La sanction du CSA, notifiée vendredi à TF1, doit être publiée au Journal Officiel, d'où la date du 28 mai retenue par le Conseil pour faire diffuser son communiqué
L’avertissement des sages (France-Soir – 20 mai 1991)
Une première pour le C.S.A. Le 28 mai, les sages croqueront un morceau de l'antenne de TF1. Oh, pas grand-chose. Juste trente secondes. Mais trente secondes qui manifestent bien la détermination de l'institution, souvent contestée, rarement respectée par ces chaînes qui oublient trop facilement leurs obligations contractuelles.
FAUTES. Juste avant le journal de 20 heures, le message du C.S.A. s'inscrira en toutes lettres sur l'écran, souligné en voix off. L'histoire d'une violence faite aux enfants et une simple exigence que les mesures nécessaires soient prises pour que de telles fautes ne se reproduisent pas.
TORTURE. Le 5 décembre 1990 et le 3 février 1991, le « Club Dorothée » a dérapé. D'abord les scènes super violentes de « Dragonball » où des combats d'arts martiaux se terminent par une agonie. Puis la torture de jeunes femmes par un compositeur fou qui veut enregistrer leurs cris, autre scène bien sadique de « Superboy », petite fiction pas chère. Lourde, bête et méchante. On a vu ça dans l'émission la plus regardée par les enfants.
SÉVÉRITÉ. La loi de 1986 sur la Communication, article 42-4, s'applique pour la première fois. Les sages ont choisi la sévérité. Cette décision prise vendredi, quelques heures après la nomination du nouveau gouvernement, prend l'allure d'un symbole et ressemble à un avertissement pour le nouveau tuteur de l'audiovisuel,
M. Georges Kiejman, que certains soupçonnent d'être moins rigoureux que Mme Tasca, à qui il succède au ministère de la Communication. Le nouveau ministre ne faisait-il pas passer ce simple message, à la veille du week-end, sur toutes les antennes ? « Je ne serai pas un tuteur contraignant. » Le C.S.A., lui, a décidé de l'être.
D. S.
TF1 condamnée par le CSA (Les Echos – 21 mai 1991)
Le CSA a condamné vendredi TF1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20 heures, un communiqué pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence et de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée ». C'est la première fois que le CSA, qui avait lancé plusieurs avertissements à TF1 pour des dérapages constatés dans des programmes pour enfants, a recours à ce type de sanction prévue par l'article 42-4 de la loi de 86 sur la Communication. Conformément aux termes de la loi, le CSA a demandé que ce texte, qui devra être « clairement lu et affiché de façon lisible », ne soit accompagné « d'aucun commentaire de la chaîne ».
Le texte est le suivant : « Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 1991, dans le cadre du « Club Dorothée », TF1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité.
Violence à la TV : le CSA condamne TF1 (Le courrier de l’ouest – 18 mai 1991)
-PARIS. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a condamné TF1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20 heures, un communiqué de cette instance pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence et de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée ». C'est la première fois que le CSA, qui avait lancé plusieurs avertissements à TF1 pour des dérapages constatés dans des programmes pour enfants, a recours à ce type de sanction. Conformément aux termes de la loi, le CSA a fixé les termes et les conditions dans lesquels sera diffusé le communiqué. Le texte devra être « clairement lu et affiché de façon lisible » et ne devra être accompagné d'aucun commentaire de la chaîne ».
Les scènes du « Club Dorothée » qui ont donné lieu à la sanction du CSA proviennent
du dessin animé « Dragon Ball» où des combats d'arts martiaux se terminaient par une scène d'agonie, et de la série américaine « Superboy » où le héros, un compositeur fou, torturait des jeunes fem- mes afin d'enregistrer leurs cris.
Le « Club Dorothée » sadique (Paris Normandie – 18 mai 1991)
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a condamné TF1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20HOO, un communiqué de cette institution, pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée ». Ce communiqué devra être « clairement lu et affiché de façon lisible et ne devra être accompagné d'aucun commentaire de la chaîne », précise le Conseil. Le communiqué indique : « Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 1991, dans le cadre du Club Dorothée, TFI a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le Conseil supérieur de l'audiovisuel demande à TF1 de prendre les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas ».
VIOLENCE A LA TV : TF1 CONDAMNÉE PAR LE CSA (Le télégramme – 18 juin 1991)
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), réuni vendredi en séance plénière, a condamné TF1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20HOO, un communiqué de cette institution, pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée ». Ce communiqué devra être « clairement lu et affiché de façon lisible » et ne devra être accompagné d’« aucun commentaire de la chaîne », précise le Conseil. Le communiqué du CSA est le suivant : « Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 1991, dans le cadre du » Club Dorothée «, TF1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le Conseil supérieur de l'audiovisuel demande à TF1 de prendre les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas ».
Les dérapages de Dorothée (Var Matin – 20 mai 1991) (Nice Matin – 18 mai 1991)
Le C.S.A. a condamné TF 1 pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence et de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée »
LE CONSEIL supérieur de l'audiovisuel (C.S.A.), réuni hier en séance plénière, a condamné TF 1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20 heures, un communiqué de cette instance pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence et de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée ».
C'est la première fois que le C.S.A., qui avait lancé plusieurs avertissements à TF 1 pour des
dérapages constatés dans des programmes pour enfants, a re- cours à ce type de sanction, pré- vu par l'article 42-4 de la loi de 1986 sur la communication. Conformément aux termes de la loi, le C.S.A. a fixé les termes et les conditions dans lesquels sera diffusé le communiqué. Le texte, qui devra être « clairement lu et affiché de façon lisible » et ne devra être accompagné « d'aucun commentaire de la chaîne », est le suivant : « Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 1991, dans le cadre du « Club Dorothée », TF 1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le C.S.A. demande à TF 1 de prendre les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas »
.PROTECTION DE L'ENFANCE
Si la chaîne refusait de s'exécuter, la loi prévoit que le C.S.A. pourrait avoir recours à des sanctions pécuniaires, telles qu'il en a déjà usé à l'encontre de plusieurs chaînes, pour des dérives concernant le parrainage ou des excès en matière d'écrans publicitaires.
Le C.S.A., par cette action, entend rappeler que la loi lui fixe pour mission de veiller à la protection de l'enfance dans les émissions de tous les services de communication audiovisuelle. On précise au C.S.A. que TF 1, qui a de grosses responsabilités vis-à-vis de son public, avec 13,5 % de ses programmes con- sacrés à la jeunesse, en 1990, avait reçu plusieurs rappels à l'ordre.
Les scènes du « Club Dorothée » qui ont donné lieu à la sanction du C.S.A. proviennent
du dessin animé « Dragon Ball ». où des combats d'arts martiaux se terminaient par une scène
d'agonie, et de la série américaine « Superboy» où le héros, un compositeur fou, torturait des
jeunes femmes afin d'enregistrer leurs cris.
La sanction du C.S.A., notifiée hier à TF 1, doit être publiée au « Journal Officiel » d'où la date du 28 mai retenue par le Conseil pour faire diffuser son communiqué.
Violence à la télévision ! (Libération Champagne – 20 mai 1991) (L’Yonne républicaine – 18 mai 1991) (Le Mériditonal – 18 mai 1991) (Le progrès – 24 mai 1991)
LE Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), réuni hier en séance plénière, a condamné TF1 à diffuser, le 28 mai avant le journal de 20 H, un communiqué de cette instance pour avoir présenté des « émissions comportant des scènes de violence et de sadisme » dans le cadre du « Club Dorothée ».
C'est la première fois que le CSA, qui avait lancé plusieurs avertissements à TF1 pour des dérapages constatés dans des programmes pour enfants, a recours à ce type de sanction, prévu par l'article 42-4 de la loi de 86 sur la Communication. Conformément aux termes de la loi, le CSA a fixé les termes et les conditions dans lesquels sera diffusé le communiqué. Le texte, qui devra être « clairement lu et affiché de façon lisible » et ne devra être accompagné d'aucun commentaire de la chaîne », est le suivant : « Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 1991, dans le cadre du « Club Dorothée », TF1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le CSA demande à TF1 de prendre les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas ».
Si la chaîne refusait de s'exécuter, la loi prévoit que le CSA pourrait avoir recours à des sanctions pécuniaires, telles qu'il en a déjà usé à l'encontre de plusieurs chaînes pour des dérives concernant le parrainage ou des excès en matière d'écrans publicitaires.
Les scènes du « Club Dorothée » qui ont donné lieu à la sanction du CSA proviennent du dessin animé « Dragon Ball » où des combats d'arts martiaux se terminaient par une scène d'agonie, et de la série américaine « Superboy », où le héros, un compositeur fou, torturait des jeunes femmes afin d'en- registrer leurs cris.
(L’Humanité – 27 mai 1991)
TF1 a été condamné par le CSA à diffuser demain soir immédiatement avant le journal de
20 heures un communiqué du conseil, lu et accompagné d'aucun commentaire à propos de certaines des émissions du « Club Dorothée » comportant des scènes de violence. Le CSA demande notamment que la chaîne prenne « les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas ».
Dorothée en question ? (Le meilleur – 8 juin 1991)
La star des enfants vient de se faire taper sur les doigts par le CSA. Motif : on lui reproche d'avoir « offert » à son large public, des dessins animés made in Japon «de caractère sadique ! Résultat : TF1 a été obligée de passer sur son antenne, un communiqué condamnant ce style de programmes !
C’elle qui règne en impératrice sur les émissions pour la jeunesse de TF1, va-t-elle trop loin ? C'est la question que l'on peut se poser, après les sévères remontrances adressées par le CSA à l'idole de nos bambins. Si vous étiez devant votre téléviseur le 28 mai dernier, peut-être avez-vous vu sur TF1 le communiqué du Conseil supérieur de l'audiovisuel, mettant en cause certains programmes diffusés dans le cadre du « Club-Dorothée ». Les sages de l'instance de régulation de l'audiovisuel critiquaient, dans ce message imposé aux responsables de la Une, le caractère violent et sadique de plusieurs dessins-animés japonais, programmés dans les shows de Frédérique Hoscheddé (véritable nom de Dorothée). Pour une animatrice qui se prétend le chouchou des enfants, la pilule a dû se révéler difficile à avaler. D'ailleurs, tant la
direction de TF1 que Dorothée ont opté pour une extrême discrétion dans cette affaire. Preuve du malaise qu'a instauré cet incident.
Des dessins animés japonais sadiques
La réaction du CSA remet sur le tapis le dossier des programmes pour enfants en général, et celui des productions japonaises en particulier. Peu onéreuses et rapidement fabriquées, elles font les délices des producteurs de télévision en Europe. « L’épisode Dorothée » montre à quel point les contrôles doivent être extrêmement rigoureux. Mais la course effrénée à l'audience empêche parfois de prendre une certaine distance vis-à-vis du contenu. Souhaitons que CSA ne soit plus contraint de re- courir à une telle méthode pour faire respecter une morale indispensable.
Les enfants enchaînés (L’Humanité – 29 mai 1991)
«VOUS faites collection d'objets de torture ? » demande le jeune héros, effrayé. « Mieux que ça. Je collectionne les cris de mes victimes. » Ledit héros se met lui-même à hurler, poursuivi par l'homme qui commente : « Tu vas voir comme c'est agréable... » Film sadomaso classé X ? Bande dessinée hard pour adulte ? Nenni. Plus simplement, il s'agit de ce que nos bambins ont pu voir les 5 décembre et 3 janvier derniers, au cas où certains parents auraient l'inconscience de les laisser devant le « Dorothée Club ». Disons-le tout net, c'est un scandale.
Venant après d'autres « dérapages » de la chaîne déjà relevés, le CSA, plutôt que d'infliger une amende ne gênant guère TF1, a préféré lui imposer la lecture d'un communiqué, le 28 mai, avant le journal télévisé de 20 heures, indiquant que « TF1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence et de sadisme ». Et ce, sans commentaire de la chaîne... Il s'agit d'une première !
Jusqu'à présent, on pouvait reprocher aux dessins animés (généralement japonais) achetés par la productrice d'être ni faits ni à faire, pauvrement animés, bref du bas de gamme. Ici, les « produits » - comment appeler autrement ces dessins animés ? – incriminés par le CSA (« Superboy » et « Dragon Bull ») dépassent les bornes : ils sont carrément dangereux pour la santé mentale des enfants par leur sadisme évident, notamment en liant torture et plaisir.
Au-delà de cet aspect particulièrement condamnable, l'achat et la diffusion de ces dessins en disent long sur le mépris dans lequel on tient le jeune public. Car de deux choses l'une : soit la productrice, Dorothée, a visionné ces programmes, et son accord pour les diffuser prouve que rien ne l'a choquée dans ces dangereux scénarios : dans ce cas, elle est incompétente. Soit elle ne les a pas visionnés, et sa légèreté relève de la faute professionnelle. En tout état de
cause, la vérité est que la chaîne privée se moque comme de colin-tampon des jeunes téléspectateurs, dont le seul intérêt est de représenter une force potentielle de consommation...
Sylvie Steinebach
Violence à la T.V. : TF1 épinglée. (Ouest France – 29 mai 1991) (Le progrès – 29 juin 1991) (Nice matin – 29 mai 1991) (Le Provencal – 29 mai 1991) (La voix du Nord – 30 mai 1991)
Juste avant le journal de 20 h, hier soir, la chaîne a dû diffuser, à la demande du CSA, un communiqué condamnant la programmation de deux émission violentes, au cours de l'émission pour enfants « Club Dorothée ».
Grande première, hier soir, à la télévision. (Le Méridional – 29 mai 1991)
Juste avant son journal de 20h, TF1 a dû diffuser, à la demande du CSA, un communiqué de
cette instance condamnant la programmation, il y a plusieurs mois, dans l'émission pour enfants "Club Dorothée", deux programmes particulièrement violents.
Cette sanction, prévue par la loi de 1986 et infligée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel pour la première fois, obligeait la Une à faire lire à l'antenne le texte suivant : "Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 91, dans le cadre du "Club Dorothée", TF1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le CSA demande à TF1 de prendre les mesures nécessaires pour que de telles fautes ne se reproduisent pas".
Un texte, déroulé à l'écran sur fond bleu et lu, comme l'avait demandé le CSA, sans aucun commentaire de la chaîne.
Etaient en cause une fiction pour adolescents dénommée Superboy et un dessin animé, Dragonball. Dans la première on voyait un fou qui se disait "collectionneur de cris" torturer une adolescente pour enregistrer ses hurlements de douleur, le second offrait à ces jeunes téléspectateurs une scène de bagarre particulièrement violente.
Interrogé, la semaine dernière, à propos de cette sanction, le PDG de TF1, Patrick Le Lay, avait répondu : "Le CSA aime bien épingler TF1, il faut lui laisser de temps en temps le loisir de s'exprimer."
Violences télévisée (L’Alsace – 30 mai 1991) (Le républicain Lorrain – 29 mai 1991)
Grande première, mardi soir, à la télévision. Juste avant son journal de 20 heures, TF1 a dû diffuser, à la demande du CSA, un communiqué de cette instance condamnant la programmation, il y a plusieurs mois, dans l'émission pour enfants « Club Dorothée », deux programmes particulièrement violents.
Etaient en cause une fiction pour adolescents dénommée Superboy et un dessin animé, Dragonball. Dans la première on voyait un fou qui se disait « collectionneur de cris » torturer une adolescente pour enregistrer ses hurlements de douleur, le second offrait à ces jeunes téléspectateurs une scène de bagarre particulièrement violente.
VIOLENCES A LA TÉLÉ : TF1 AU PIQUET (Le télégramme – 29 mai 1991)
Grande première, hier soir, à la télévision. Juste avant son journal de 20 heures, TF1 a dû diffuser, à la demande du CSA, un communiqué de cette instance condamnant la programmation, il y a plusieurs mois, dans l'émission pour enfants « Club Dorothée », de deux programmes particulièrement violents.
Cette sanction, prévue par la loi de 1986, a été infligée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel pour la première fois.
(Le nouvel observateur – 30 mai 1991)
Dorothée a été sévèrement blâmée par le Conseil supérieur de l'Audiovisuel. Le « Club Dorothée », que la chanteuse anime sur TF 1, a diffusé des scènes de violence et de sadisme,
particulièrement choquantes dans une émission destinée aux enfants. TF1 a été condamné à mentionner le communiqué du CSA le 28 mai, avant le Journal de 20 heures.
Sadisme (Minute – 29 mai 1991)
Voilà un mois jour pour jour, cette chronique soulignait le caractère nocif du « Club Dorothée »,
émission évidemment conçue par des débiles à l'usage des crétins. Or une institution officielle qui s'y connaît en matière de débiles et de crétins, le CSA (contrôle socialiste de l'audiovisuel), vient d'imposer à TF1 la diffusion << sans aucun commentaire >> d'un communiqué protestant
contre la diffusion de « scènes de violence et de sadisme » (une scène d'agonie et une série américaine exhibant les méfaits d'un compositeur fou qui enregistre les cris de souffrance de jeunes femmes qu'il torture; le tout destiné à des gosses de cinq à douze ans).
Moyennant la diffusion de ce communiqué, l'émission pourra continuer sans encombres.
Cette innovation en matière de répression a quelque chose de formidable. Désormais, tout conducteur coupable d'un excès de vitesse devra apposer sur la lunette arrière de sa voiture un papillon proclamant : « La commission du Code de la route - CCR- proteste contre le fait que ce conducteur a roulé trop vite » et les assassins seront astreints à porter un écriteau indiquant : « La commission de sécurité publique CSP s'élève contre le meurtre, par le porteur, d'une vieille dame ». Seuls les jeux de mots et autres détails de langage continueront à être implacablement sanctionnés et frappés de lourdes amendes.
Dorothée s'en fout, elle ne risque rien : personne n'a jamais pu faire un calembour avec un vocabulaire de trente mots.
CONDAMNATION. (Valeurs actuelles – 3 juin 1991)
Le CSA a condamné TF1 à diffuser le communiqué suivant : « Les 5 décembre 1990 et 3 janvier 1991, dans le cadre du Club Dorothée, TF1 a diffusé des émissions comportant des scènes de violence ou de sadisme. De telles scènes, diffusées au cours d'émissions destinées aux enfants, peuvent heurter gravement leur sensibilité. Conformément à la loi, le CSA demande à TF 1 de prendre des mesures pour que de telles fautes ne se reproduisent pas. »
VIOLENCES Autocritique de TF1 (La Croix – 30 mai 1991)
Grande première mardi: juste avant son journal de 20 h, TF1 a dû diffuser, à la demande du CSA, un communiqué condamnant la programmation il y a plusieurs mois, dans l'émission pour enfants « Club Dorothée », de programmes très violents pouvant « heurter gravement la sensibilité des enfants ».
(Libération – 30 mai 1991)
CSA. Avant le journal de 20 heures, TF1 a dû diffuser, mardi, à la demande du CSA, un communiqué condamnant la diffusion, il y a quelques mois, dans l'émission pour enfants Club Dorothée, de deux programmes assez violents. Le texte a été lu, comme l'avait demandé le CSA, sans commentaire de la chaîne. Etaient en cause Superboy, une fiction pour adolescents, et Dragonball, un dessin animé.
Dorothée en accusation (1991)
Le « Club Dorothée », diffusé chaque mercredi après-midi sur TF1, s'est fait le grand spécialiste du dessin-animé japonais. On y voit des monstres, des samouraïs et des surhommes, s'engager des guerres sans merci, où tous les coups, même les plus sadiques, sont permis. Ce déluge de violence, à l'opposé du style Walt Disney, ne pouvait passer inaperçu. Face aux dangers encourus par les jeunes téléspectateurs, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a décidé d'engager une procédure de sanction contre le « Club Dorothée ». Dessins-animés mis en cause : « Dragon Ball », pour ses scènes d'une rare violence et «Superboy», où l'on voit une scène de torture, perverse et sadique. Une accusation dont se défend, comme elle peut, l'animatrice vedette : « Je vois tous les dessins animés avant de les mettre à l'antenne. De plus, ils sont testés un peu partout. Au départ, nous demandons même à des psychiatres s'ils sont négatifs pour les enfants. La pire des choses qui puisse atteindre un enfant, c'est une douleur émotionnelle.
Les parents du « Petit Poucet » qui l'abandonnent dans la forêt, c'est grave, parce que l'enfant peut faire un rapprochement avec sa famille. Or, dans les dessins-animés japonais, le monstre en caoutchouc se fait descendre par un gentil. C'est beaucoup moins dangereux pour l'enfant » ...
Avec des raisonnements comme ça, on n'est pas prêt d'en finir avec la violence télévisée !
BIEN FAIT ! (L’idiot international – 30 avril 1991)
Le bras de fer C.S.A/TF1 ébranle le P.A.F. (ouarf...) Le C.S.A. est très fâché après la Une qui se laisse aller à des dérapages côté sponsoring, et surtout ils veulent botter les maigres fesses de Dorothée qui programme des dessins animés japonais et américains qui traumatisent les petits... Ne serait-ce pas plutôt Dorothée qui donne des cauchemars aux petits ?