top of page

Jacky : « Mes enfants du bonheur »

Télé 7 jours – 1989

1989 - Jacky - Mes enfants du bonheur (1).png

Jacky, sa femme Françoise, et leurs deux enfants, passent toutes leurs vacances à la villa Coëtmeur (la maison de la mer), à Pornichet, la maison typiquement retonne des parents de Françoise. Ils y viennent aussi les longs week-ends et à Pâques. Jacky est très papa-poule : « J'ai très souvent donné le biberon et langé Marie et Juliette. »

L'ami des enfants vous présente les siens. Deux filles, Marie, 4 ans et demi, et Juliette, cinq mois et demi, qu'il a rejointes à Pornichet entre deux tournages du « Club Dorothée », qu'il anime sur TF1. Une interview où l'on découvre toute sa tendresse.


« Jacky, fais-nous un château de sable ! tu veux un seau d'eau ? » « Non merci, les enfants, ça.
va. » A peine le temps de quitter le « Club Dorothée », sur la Côte d'Azur, voilà Jacky au Club des Pingouins, entre Pornichet et la Baule. Aux cris des enfants de la plage, se mêlent ceux de sa fille Marie, 4 ans et demi, et les babillements de la petite dernière, Juliette, née le 5 février dernier.
Jacky adore les enfants et se laisse envahir sans protester. Heureusement, Marie veille et s'accroche aux bras de son papa, avec tendresse et fermeté : « Je vous présente mes deux réveille-matin. Pas de grasses matinées à la villa Coëtmeur. A 8 h 30, Marie me réclame son petit-déjeuner, un biberon de lait chocolaté, avant de regarder à 8 h 55, bien sûr, "Le Club Dorothée ». Une demi-heure plus tard, c'est au tour de Juliette. » « Et c'est moi qui le prépare,
intervient Françoise, sa compagne : « Jacky est un homme facile à vivre, mais il ne fait pas grand-chose dans la maison. Il n'est pas bricoleur du tout et lui, si gourmand, si gourmet, ne sait même pas cuire un œuf sur le plat. »
Deux filles et une tendre complicité les unissent, mais pas encore les liens sacrés du mariage. « C'est un détail, sourit Jacky. Nous n'y avons jamais vraiment pensé. Nous nous connaissons depuis quinze ans ; dans un couple seuls comptent les sentiments. Si Françoise a envie de passer à la mairie, ce n'est pas un problème, elle peut me le demander. Elle m'a bien demandé un jour de lui faire un enfant ! Je ne peux rien lui refuser. »
Quand Françoise a rencontré Jacky, il revenait du Yemen et portait les cheveux longs jusqu'aux épaules : « Je ne me voyais pas présenter cet hippy à mes parents. Un jour, il a eu la bonne idée de se couper les cheveux. Ce n'est qu'à ce moment que je me suis décidée. »
A l'époque, Françoise travaillait dans l'agence de voyages de ses parents et Jacky était attaché de presse chez Phonogram. II s'occupait de Gainsbourg, Bashung, Elton John, Cat Stevens, passait ses nuits dans les concerts de rock ou escortait Gainsbourg de bar en bar. « Je n'ai que de bons souvenirs avec lui, raconte Jacky. Serge est l'homme des extrêmes. Il savait faire ouvrir un bar fermé, même à 5 h 00 du matin, pour faire la fête. Je me souviens de ces retours. au petit matin, en car de police. Serge était très populaire auprès des flics, il préférait se faire ramener par eux à la maison plutôt qu'en taxi. »
Depuis la venue de Marie et Juliette, bien des choses ont changé « Avant, j'étais inconscient. Je sortais beaucoup le soir, même Françoise se sentait incapable de me suivre. Comme beaucoup d'artistes, j'étais extrêmement cabot. Avec ces deux naissances, j'ai pris, à ce moment-là, le sens des responsabilités. Je suis moins agressif avec les gens, plus conciliant et réfléchi. Je n'avais pas choisi d'animer des émissions pour les enfants, c'est eux qui m'ont choisi. Le jeune public est sincère, donc dur et impitoyable, mais, s'il vous a adopté, c'est gagné. Avec Dorothée, tout est simple, les enfants sentent à travers notre complicité qu'une réelle amitié nous lie et c'est pourquoi notre couple fonctionne bien. On ne les trompe pas. »
Jacky a de la chance. Ses deux filles s'entendent très bien : « Marie déborde de tendresse pour sa petite sœur, et l'embrasse à l'étouffer. C'est elle qui a choisi le prénom de Juliette, en l'honneur de son héroïne de feuilleton préféré, du « Club Dorothée », « Juliette, je t'aime ». » A midi, Françoise confectionne des plats simples, se composant surtout de salades, de légumes verts : « Il ne faut pas abuser car, le soir, j'ai toujours une bonne adresse de restaurant à expérimenter."
Après la sieste, Jacky fait la tournée des amis en vacances dans la région, les parties de boules
succèdent aux plaisanteries: « Je suis très fidèle en amitié. Je n'ai pas perdu de vue mes amis
d'écoles, de colonies de vacances, de lycées. On se téléphone et on se rencontre régulièrement. C'est important de fréquenter des gens qui n'ont rien à voir avec la télévision, souvent un monde impitoyable. Par exemple, quand on m'a supprimé « Platine 45 », sur A2, ça a été un déchirement, je n'avais pas le moral, mais cela m'a permis de compter mes vrais amis. Dorothée fut l'une des rares à me soutenir. »
Et l'avenir ? J'ai envie de rester à la télévision. Pourtant, je ne vais pas rester présentateur trop
longtemps. On doit savoir quand il faut s'arrêter. Si on ne le sent pas, les autres se chargent de vous le faire sentir. J'aimerais être producteur d'une émission, un mélange de divertissements et de variétés. »
Les enfants, les siens comme les autres, souhaitent que cela ne vienne pas trop trôt. Ils y tiennent à leur Jacky.


Mireille TOUBOUL
Photos Bruno Schneider

1989 - Jacky - Mes enfants du bonheur (2).png

Georges Paineau, le chef de « La Bretagne » à Questembert, interdit l'entrée des cuisines à Jacky mais celui-ci, un gourmet, préfère goûter ses plats réputés, après avoir joué aux boules avec Jean-Louis, le parrain de sa fille Juliette.

1989 - Jacky - Mes enfants du bonheur (3).png

Jullette, cinq mois et demi, a pris son premier bain de mer à Pornichet, sous le tendre
regard de sa sœur, Marie, et de ses parents. Pour rentrer à la maison, papa-bonheur conduit la poussette !

bottom of page