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Dorothée en Chine.
L’Yonne républicaine – 20 avril 1991

1991 - Je vois grandir les bébés des autres (5).png

DEPUIS 1982, les plus grandes salles de spectacles ont accueilli Dorothée : de l'Olympia à Bercy en janvier 90 (où elle a battu son record de spectateurs) en passant par le Champ-de-Mars et le Zénith. Avec seize albums (« Chagrin d'amour » est le dernier) et un palmarès impressionnant de récompenses, Dorothée est devenue une vedette internationale de la chanson. Qu'elle se produise en France, en Chine, en Guadeloupe ou en Martinique, elle fait un tabac. Elle chante à guichets fermés et l'ovation qu'on lui réserve à chaque représentation frise la folie. Ses tournées restent donc son baromètre de popularité le plus parlant, et ce n'est pas pour rien si ses groupies en jupes ou culottes courtes, les yeux bridés ou non, la réclament !
Ce n'est plus un one-woman-show. Les Musclés assurent la première partie ; elle la seconde. Au programme, les nouveaux titres de son album : des mélodies pop sucrées et des ballades rock. Dorothée chante des histoires qui racontent les amours de cours d'école ou qui esquissent d'un sourire le passage difficile de l'enfance à l'adolescence. Des mots justes, puisés non pas dans les terres de l'imaginaire, mais dans son domaine favori : « La vie aves ses joies, ses chagrins, ses questions ».
Mais, bien sûr, Dorothée n'abandonnera pas ses rendez-vous sur TF 1. Depuis chacune des villes chinoises, elle sera en duplex avec Paris pour son émission du mercredi après-midi.

Dorothée : La star de TF1 en Chine

Le messager du vendredi – 19 avril 1991

Après la France, Dorothée poursuit en Chine et à la Réunion sa tournée internationale avec ses fidèles Musclés. Grâce à de nombreux duplex, les jeunes téléspectateurs voyageront avec elle, découvriront les coulisses de sa tournée et les grandes villes chinoises. Depuis 1982, les plus grandes salles de spectacles ont accueilli Dorothée : de l'Olympia à Bercy en janvier 90 (où elle a battu son record de spectateurs) en passant par le Champ de Mars et le Zénith. Avec seize albums (Chagrin d'amour est le dernier) et un palmarès impressionnant de récompenses, Dorothée est devenue une vedette internationale de la chanson. Qu'elle se produise en France, en Chine, en Guadeloupe ou en Martinique, elle fait un tabac. Elle chante à guichets fermés et l'ovation qu'on lui réserve à chaque représentation frise la folie. Ses tournées restent donc son baromètre de popularité le plus parlant, et ce n'est pas pour rien si ses groupies en jupes ou culottes courtes, les yeux bridés ou non, la réclament !


Vibrations puissance mille

C'est avec impatience qu'elle attend de prendre son bain de foule : « Au début, je ne me rendais pas tellement compte que j'avais pris goût à la scène. Puis il y a eu un sentiment de vide. Les caméras, ce n'est plus suffisant ! ». Elle s'en explique : « Je ne suis pas montée sur scène depuis les Antilles, en juin dernier, et j'ai ressenti un manque. Des enfants, j'en vois cinq cents tous les mercredis sur les plateaux de télévision. Mais la tournée me procure un contact totalement différent et mille fois plus enrichissant. Que ce soit un tour de chant national ou international, j'aime rencontrer les gamins dans un contexte autre que celui des studios, appréhender leur mode de vie provincial, essayer de comprendre leur mentalité. Bien entendu, leur parler, les faire danser, vibrer, chanter, crier et même leur permettre de s'éclater. Cette rencontre, c'est un test qui me permet de savoir ce qu'ils apprécient ou non, ce qu'ils désirent. J'en tire ma leçon personnelle et je peux alors adapter mes émissions en fonction de ce que j'observe ».
« Bercy 90, explique Dorothée, c'était un one-woman-show et le spectacle que je vais présenter diffère légèrement. Là, les Musclés assurent la première partie, moi la seconde. Côté costumes de scène, ni robes ni drapés. Des choses très simples, du jean - ça fait très copine – avec plus ou moins de paillettes et des petits blousons qui s'enlèvent avec facilité ».
Au programme, les nouveaux titres de son dernier album : « Chagrin d'amour », « La valise ninety one », « Un jour on se retrouvera ». Des mélodies pop sucrées aux ballades rock'n roll, Dorothée chante des histoires qui racontent les amours de cours d'école ou qui esquissent d'un sourire le passage difficile de l'enfance à l'adolescence. Des mots justes, puisés ou pas dans les terres de l'imaginaire, mais dans son domaine favori : « La vie avec ses joies ses chagrins, ses questions ». Fidèle à son goût du travail en équipe, depuis son premier spectacle, Dorothée ne peut se séparer de ses compagnons musiciens ou techniciens : « Ce sont de vrais amis avec qui je partage en tournée une sorte de vie de famille. Une ambiance que j'apprécie ». Bien sûr, cette tournée de printemps est l'occasion de roder le prochain rendez-vous parisien de Dorothée : Bercy 92, en janvier.


Le monde en duplex


Au cours de ces deux mois de concerts, Dorothée n'abandonne pas son Club : depuis chacune de ces villes françaises ou chinoises, elle sera en duplex avec Paris et son émission du mercredi après-midi. « Grâce à la tournée, je vais pouvoir offrir aux copains un merveilleux tour du monde. Pour apprendre à compter, à lire et à écrire, il y a des professionnels dont c'est le
métier. Moi, je ne suis pas prof mais j'aime profiter de la télévision pour enseigner où se trouve tel pays, telle région, expliquer ce qu'est le décalage horaire, montrer qu'il existe dans le monde différents modes de vie et des spectacles fabuleux comme le fameux cirque de
Shanghai. La couleur locale fait partie de la culture générale que les enfants doivent acquérir. Ce qui me tient encore à cœur, c'est de montrer les coulisses d'une tournée. C'est pour cette raison que toute mon équipe d'animateurs (même Tristan, le fils d'Ariane) vient me rejoindre dans les villes de France. Nous allons faire les fous, organiser des fêtes, des gags que les bambins découvriront. Encore une façon d'éviter le statisme et d'aérer les émissions ».

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