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Maman-Noël

JIR Loisirs (La Réunion) – Décembre 1984

1984 - Maman-Noël.png

Demain soir à 20hr30 sur la 1ère chaîne.

Gaie, spontanée et jeune, Dorothée, l'animatrice de Récré A2, se métamorphose pour un soir en Maman-Noël. Dans sa hotte, un superbe cadeau sous la forme d'une comédie musicale, récit Imagé de son existence.


VINGT-SEPT séquences et 19 costumes pour raconter la vie de Dorothée, une autobiographie très romancée : « Je ne sais pas faire une émission traditionnelle de variétés, j'adore les histoires, c'est mon côté enfant ! »

Le cadeau des années 60
Pour cette histoire qui aura comme toile de fond les années 60, période qu'elle aime particulièrement, Dorothée a choisi trois grandes vedettes de la télévision : Michel Drucker, Philippe Bouvard et Bernard Pivot que l'on verra dans des rôles inhabituels. Même
Bernard Pivot chantera : « On croirait qu'il a fait ça toute sa vie », remarque Dorothée. Pour couronner la fête, elle a même reconstitué une de ces boums, symbole des années 60. « Les Forbans nous ont fait des coiffures bananes, sauf moi... Carlos, dont les cheveux sont pour- tant très courts, en portera une aussi ».
En 1973, Dorothée débute en animant les premiers « Mercredis de la Jeunesse ». Rappelons qu'elle ne devint speakerine qu'en 1977. 10 ans après « les Mercredis de la Jeunesse », Antenne 2 lui offre d'ouvrir la soirée de Noël. Au mot consécration Dorothée réagit : « Non ce n'est pas une consécration mais un merveilleux cadeau que m'a fait Antenne 2. Cela s'est passé très simplement. On m'a demandé de faire une émission et j'ai proposé le sujet qui a été accepté ».


Plusieurs cordes à son arc
Mais Dorothée n'en reste pas là. Elle présentera au public parisien, du 27 décembre au 4 janvier, la comédie musicale de sa tournée d'été, mais remaniée. Quand on lui parle de comédie musicale, son visage rayonne. Apparemment, c'est sa passion, une telle passion, qu'elle compte bien porter ce projet à l'écran, un jour. « Je voudrais réaliser une comédie qui soit dans le style Mary Poppins ; ce qui lui permettrait de n'abandonner ni le chant, ni la danse, ni la comédie. « Je refuse de me cantonner dans un genre, je ne veux pas chanter
des chansons uniquement pour les enfants, d'ailleurs Oh, la menteuse ! », ne leur était pas destinée particulièrement. Faire plusieurs choses est le seul moyen de se perfectionner ».
Côté cinéma ? On touche une corde sensible. Ses expériences cinématographiques l'ont ravie :
« Quand on a la chance de tourner avec Truffaut - L'amour en fuite » (en 78) c'est difficile d'accepter n'importe quoi ». Sous une apparente fragilité et un sourire juvénile, Dorothée sait ce qu'elle veut. Du public, elle en parle avec chaleur, émerveillement et surprise : « Cet été, il arrivait qu'ils attendent debout pendant deux heures et parfois sous la pluie ! »
Dorothée a un public qu'on ne trompe pas. Spontané, il sait aussi
être sévère. Elle le sait et elle aura certainement mis tout son cœur, sa joie et son exubérance pour « Dorothée : le show », qu'elle propose aux petits comme aux grands qui « retrouveront pour un soir leur âme d'enfant ».

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