Les années passent et nos personnages familiers de la télévision nous lassent et s'en vont. Dorothée - jolie frimousse est toujours là. L'œil coquin, le sourire malin. Les enfants adorent et les parents ne restent pas indifférents. Voilà dix ans maintenant que Jacqueline Joubert posa son regard d'experte sur une jeune demoiselle qui faisait du théâtre amateur. « La télévision, lui dit-elle, vous devriez y penser. » Dorothée y pense et puis oublie en préparant studieusement une licence d'anglais. Jusqu'au jour où... coup de fil, propositions, engagement et c'est parti pour une belle carrière. Il y aura même le cinéma avec François Truffaut et Robert Enrico. En décembre 78, Dorothée qui adore chanter, enregistre son premier disque, qui devient une comédie musicale pour les enfants, « Dorothée au pays des chansons ». Depuis, elle vit tambour battant entre les studios d'enregistrement et les « Récré A2 » du mercredi. « Je n'ai pas pris de vacances depuis très très longtemps, dit-elle et je ne dois pas y penser avant l'année prochaine. »
Car cet été, Dorothée et ses amis iront rejoindre les enfants dans quarante-six stations du sud et du sud-Ouest avec le podium R.M.C. En première partie du spectacle de Carlos. « Pour faire une chanson », c'est le titre du nouveau disque et de cette comédie musicale qui sera présentée chaque soir jusqu'à la fin du mois d'août. Dès la rentrée, sortira un nouvel album qu'elle vient de finir d'enregistrer. Récré A2 reprendra bien sûr, et une énorme surprise qui se prépare déjà pour la fin de l'année : un show pour la soirée de Noël dans lequel elle invitera tous ses amis.
Quand elle a du temps, Dorothée ne fait rien, mais vraiment rien, et elle adore ça. Et dès qu'une soirée est libre, elle va voir ses amis au théâtre ou reste tranquillement à la maison avec ses disques préférés et... l'homme de sa vie, toujours le même ! Dorothée est une fidèle. Sérieuse aussi, bûcheuse et fonçeuse. Je ne fais jamais deux jours en suivant la même chose, c'est un peu le secret de ma forme. Je ne m'ennuie jamais!

E.D.